Ovationné au Raincy par près de 500 militants, Eric Woerth garde le cap
Au sortir du 20 heures de TF1, mardi, Eric Woerth a pris aussitôt la direction du Raincy (Seine-Saint-Denis) pour honorer le rendez-vous qu’il avait avec les militants et adhérents du Raincy : une réunion sur la réforme des retraites co-animée avec Xavier Bertrand et Eric Raoult.
A son arrivée, près de 500 personnes présentes l’ont chaleureusement ovationné. Un accueil qui l’a visiblement touché. « Si vous êtes ici, c’est aussi pour apporter le soutien le plus chaleureux à un ministre courageux, Eric Woerth », lance Xavier Bertrand évoquant au passage une « cabale politique de nos adversaires qui n’ont rien à dire sur les retraites. Tu symbolises la droiture, l’honnêteté, le sens des responsabilités ».
« Oui, j’en prends plein la figure », confie Eric Woerth . On découvre tous les jours quelque chose que je ne connais pas et sur lequel je dois me justifier. Tous les jours ce sont des torrents d’insultes, de haine alors que je n’ai rien à reprocher ».
Confiant que « c’est très compliqué de comprendre ce sur quoi on veut vous
entraîner », Eric Woerth est peiné par le fait qu’on puisse salir sa famille. Notant qu’il avait reçu des milliers de messages de soutien « qui viennent de partout, y compris de députés PS qui m’ont écrit un mot mais qui ont eu une attitude différente avec leur groupe », Eric Woerth fustige le PS. « Il n’a rien à proposer et essaye par tous les moyens de retarder ce texte. Il n’y arrivera pas. La gauche n’a jamais eu le moindre courage sur ce dossier des retraites.
Rappelant qu’il était un « militant et très fier de cette famille politique avec ses différences mais également avec son extraordinaire capacité à travailler ensemble », Eric Woerth se fixe un devoir : « tenir et être digne de cette majorité ». Il garde le cap sur la réforme des retraites. « Il est très important que ce texte profondément maturé soit soumis à la représentation nationale. Le débat continue. « Nous avons beaucoup réfléchi, concerté. Je vais poursuivre cette concertation très étroite avec les partenaires sociaux ».
Présenté le 13 juillet prochain en Conseil des ministres, le texte sera débattu à l’Assemblée nationale dès le 7 septembre prochain
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