Au nom de l'UMP 93, je tiens à adresser ses sincères condoléances a la famille de Claude Pernès, a son équipe municipale, et à toute la population de Rosny Sous Bois.
Claude Pernès était notre ami de très longue date, c'était un libérateur du 93, un partenaire solide, qui était toujours à nos cotes, pour faire gagner la Droite et le Centre, face a la Gauche dans notre département.
Il restera dans nos mémoires comme un homme de dialogue dans le débat politique, un visionnaire pour sa ville et notre Region Ile de France.
Après la mort d’une policière Municipale, tuée dans une fusillade dans le Val-de-Marne, les parlementaires UMP de la Seine-Saint-Denis, Éric RAOULT, Patrice CALMEJANE, Gérard GAUDRON, députés, Philippe DALLIER et Christian DEMUYNCK, sénateurs, apportent leur soutien aux policiers municipaux et témoignent de leur solidarité à leur collègue de Villiers sur Marne, Jacques Alain BENISTI.
Les parlementaires UMP de la Seine Saint Denis rappellent que cet événement dramatique relance la question des moyens de fonctionnement et de communication de la Police Municipale qui ne sont plus adaptés aux nouveaux modes de délinquance dans les villes.
Afin de répondre à ce nouveau type de délinquance, de plus en plus violent, les parlementaires UMP de Seine-Saint-Denis demandent donc aux Ministres de la Justice et de l’Intérieur des mesures d’urgence pour mettre de nouveaux moyens à la disposition des policiers municipaux face à cette spirale de violence.
Christian Lambert, le nouveau Prefet de Seine Saint Denis est venu au Raincy pour prendre connaissance, auprès du maire du Raincy et des elus municipaux, des dossiers de la commune. Avant de se rendre a l'hôtel de Ville, Le Prefet et le Depute maire ont eu une Reunion au Commjssariat du Raincy.
Éric RAOULT sera l'invité, ce soir, de 19h10 à 19h50 de l'émission d'Antoine CORMORY "Le Débat", sur France 24, qui portera sur le futur projet de loi gouvernemental sur le port du voile intégral.
Xavier BERTRAND m'a demandé de présider 2 comités départementaux de l'UMP en Martinique et en Guadeloupe, en tant que Secrétaire National chargé de l'Outre Mer.
Je ne serai pas le onzième
orateur à citer le chef de l’État rappelant : « La
burqa n’est pas la bienvenue en France. » Je voudrais, madame
la garde des sceaux, citer Abderrahmane, recteur de la mosquée de
Clichy-sous-bois : « Tu sais, nous, on veut vous
ressembler. Elles, elles nous font ressembler au Moyen Âge. »
Cette phrase, je l’ai entendue à plusieurs reprises prononcée par
celui qui est le responsable d’une communauté dans une ville
difficile.
Cette résolution, nous
avons souhaité la porter avec André Gerin. Nous sommes très
heureux et très fiers que d’autres que nous aient pu la soutenir.
Il n’y a pas de droit d’auteur pour une résolution, et
reconnaissons-le, le seul qui pourrait le mériter, c’est le chef
de l’État qui, en premier, il y a presque un an, le 22 juin
2009, avait fait cette remarque : « La burqa n’est pas
la bienvenue en France. » C’est cette position déterminée
et résolue du chef de l’État qui présentait en premier la
résolution de la République. Nous avons été un certain nombre à
y contribuer, André Gerin, Jean Glavany et d’autres, voilà
bientôt un an, en participant à cette mission d’information.
Être résolu, selon le
dictionnaire, c'est être ferme dans ses projets, décidé,
énergique, obstiné, opiniâtre, tenace, têtu, volontaire. Nous
l’avons été, et le président de mon groupe parlementaire nous a
montré la voie. Ceux qui critiquaient hier ont fini par comprendre
aujourd'hui que le Président de la République avait raison.
Il avait raison car notre
pays n'est pas une exception. Monsieur Glavany, il n’y avait pas
d’élections régionales en Belgique, et par ailleurs, la burqafait
aussi partie du débat des élections législatives aux Pays-Bas, où
le président Sarkozy n’est pas candidat.
Plusieurs pays, en Europe et
dans le monde, sont inquiets de la montée en puissance du phénomène
de ces femmes circulant comme des fantômes dans l'espace public,
entièrement voilées, et réfléchissent aujourd'hui à des mesures
permettant de l'endiguer
La Belgique a emboîté le
pas, malgré une crise gouvernementale, en votant une loi
d'interdiction. D'autres pays entament une période de réflexion
pour trouver la meilleure solution, l’Italie et l’Espagne en font
partie.
Nous sommes aujourd’hui
invités à voter une proposition de résolution tendant à mieux
expliquer et combattre une pratique qui, rappelons-le, est non pas
une prescription religieuse, mais une pratique qui ne respecte pas
les valeurs de la République. Au contraire, derrière ce voile
intégral se cache une minorité de religieux radicaux qui cherche à
provoquer, diviser, stigmatiser notre pays et tester les fondements
de notre République. Nous ne pouvons l'accepter !
Reconnaissons-le, nous avons
parcouru le chemin de la réflexion et de la compréhension. Combien
d'interrogations, de déclarations, de confrontations avant d'arriver
sur ce chemin, qui nous mène aujourd'hui sur les routes de la
raison !
La raison de ces femmes
parfois endoctrinées par ces groupuscules intégristes qui
fonctionnent comme des sectes et qu'il est de notre devoir de
combattre. Nous devons mieux protéger ces femmes, car elles sont les
premières victimes du voile intégral qu'elles portent. Nous devons
les libérer. L'oublier, c'est se voiler la face !
La raison du travail
parlementaire enfin, qui mérite consensus républicain, car je ne
cesserai de le répéter : contre le voile intégral, il faut le
Parlement intégralement. Ce consensus républicain, cette concorde
républicaine,…, nous l'avons toujours prônée dans le cadre de la
mission d'information sur le port du voile intégral avec André
Gerin, ce collègue que j'ai appris à connaître et à apprécier,
qui est de l'autre rive mais du même camp républicain, et qui m’a
rappelé mon grand-père qui était dans le même parti que lui.
Nous avons eu le courage de
braver bien des lignes politiques et idéologiques, justement pour
mieux les faire bouger. Si nous en sommes arrivés là, c'est parce
que, élus de banlieue, nous connaissons l'urgence de l'explication
sur ce dossier qui suscite de nombreuses incompréhensions auprès
des habitants de nos quartiers.
Sans autosatisfaction, notre
mission d'information a bien travaillé, et bien fait avancer l’idée
de cette proposition de résolution. Contre le voile, l'idée d'une
résolution c'était d'abord cette proposition que nous avons forgée.
Le voile, nous n'avons pas voulu le tirer à nous ; nous avons
voulu proposer de l'ôter, pour mieux vivre à nos côtés. Car notre
seul but, c'est la réaffirmation des valeurs républicaines.
Ces femmes ne sont pas
venues d'une autre planète ; ce sont nos voisines, souvent nos
concitoyennes. Nous ne voulons pas les abandonner à leur exil
intérieur, à leur prison de tissu, pour reprendre l'expression
d'Élisabeth Badinter.
Cette proposition de
résolution, en réaffirmant les fondements de notre République,
libre, égale et fraternelle, porte donc les conditions d'un cadre
juridique capable de prohiber efficacement le port du voile intégral
dans l'espace public.
Enfin, le sens de
l'explication est concrètement d’expliquer avec pédagogie. Cette
période de six mois le permettra pour que cette explication soit la
priorité de nos quartiers. Madame la ministre, vous devez le
savoir : le CFCM c’est bien, c’est important, mais les
communautés des cités, c’est beaucoup plus important parce que
c’est là que l’on doit comprendre. Bien souvent, je pense qu’une
voisine de palier sera plus utile qu’un policier ou un huissier.
J’ai personnellement commencé à expliquer dans mon département
qui est particulièrement concerné. Je le ferai sur plusieurs médias
dès demain et dans plusieurs pays du Golfe dans le mois qui vient.
Après des mois de travail,
de discussions, nous montrons aujourd'hui, tous ensemble, que nous
avons voulu non pas la posture, mais la droiture. Nous prenons nos
responsabilités au-delà des camps ou des clans. Nous avons souhaité
donner la main, sans montrer du doigt. Nos valeurs ne sont pas
masquées. La République n'est pas camouflée ; elle ne se
refuse pas ; elle doit se faire respecter, car la France est et
restera toujours la République du vivre ensemble.
Éric RAOULT, Député
UMP de Seine-Saint-Denis demande la création d’une
« Mission
d’information sur l’Islamophobie ».
Dans
un courrier adressé au Président de l’Assemblée Nationale,
Monsieur Bernard Accoyer, Éric RAOULT Député UMP de
Seine-Saint-Denis, vient de demander la création d’une mission
d’information sur l’islamophobie.
Dans
ce courrier, le Député de Seine-Saint-Denis rappelle
que des événements récurrents qui deviennent inquiétants posent
donc la question de l’Islamophobie en France, dont la lutte doit
devenir une véritable cause nationale.
(Profanations
de tombes musulmanes, agressions avec usage d’armes à feu contre
des lieux de prière et de recueillement et les graffitis d’insultes
et de rumeurs).
Il
explique que « si
la France est l’un des pays qui détient l’arsenal juridique le
plus strict d’Europe pour sanctionner le racisme, la recrudescence
de ces actes rappellent que l’islamophobie s’est incrustée dans
une partie de la société française »,
et « il
convient donc d’engager un débat serein pour mieux en connaître
les causes et de trouver les moyens de l’enrayer avec
responsabilité et vigilance ».
Eric
RAOULT conclut que la création d’une mission d’information,
«serait
donc l’engagement de la représentation nationale à trouver des
réponses à une question qui est resté trop longtemps banalisée ».
Ce serait également « une
marque de confiance de toute la classe politique envers la communauté
musulmane qui appelle à une vigilance de l’opinion publique, à
une lutte permanente des pouvoirs publics et à un combat
intransigeant contre cette nouvelle forme de racisme ».
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